Expert psychiatre
agréé par la Cour de cassation

« Lorsqu’un être a des convictions, il a le devoir de les exprimer sans trop se soucier de l’opinion courante »
Théodore Monod, Le chercheur d’absolu
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Biographie et CV

Le Dr Paul Bensussan, né le 2 octobre 1957 à Mascara (Algérie française), est un psychiatre, expert judiciaire et auteur français reconnu pour son implication dans des affaires judiciaires sensibles et sa réflexion sur les enjeux médico-légaux de l’expertise psychiatrique. Il s’est illustré dans des dossiers complexes, notamment l’affaire d’Outreau, dans laquelle il a contribué à la manifestation de la vérité aux côtés de la défense, ou encore l’affaire Sarah Halimi, tout en développant son expertise dans des champs aussi divers que la délinquance sexuelle, l’aliénation parentale, et la responsabilité pénale des malades mentaux criminels.
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Affaires sensibles

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Domaines d’expertise

01

Séparations parentales conflictuelles

Les séparations parentales hautement conflictuelles font souvent l’objet d’une expertise médico-psychologique familiale. Paul BENSUSSAN est régulièrement désigné par les juges aux affaires familiales dans ce type de situations, dans laquelle les enfants, que les parents disent toujours vouloir protéger, sont en général les premières victimes.

Allégations de toute sorte, rupture de la communication, perte de confiance sont des constantes dans ce type d’expertise : il appartient à l’expert psychiatre de donner un avis sur les compétences parentales respectives, d’évaluer le retentissement psychologique de la séparation sur les enfants, la capacité de chacun des parents à assurer à l’enfant la sécurité et le bien-être auxquels il a droit, mais aussi à lui garantir le maintien des liens avec l’autre parent. Il s’agit là d’un droit prévu par la Convention internationale des droits de l’enfant, auquel les magistrats sont particulièrement attentifs.
02

Aliénation parentale

Lorsque le conflit de loyauté auquel l’enfant se trouve parfois confronté atteint un seuil pathologique, on parle de « désaffection parentale » ou encore « d’aliénation parentale ». Ce concept controversé fait l’objet de polémiques passionnelles, parfois virulentes, mais ne désigne rien d’autre, en réalité, qu’une situation hélas fréquemment rencontrée par les juges aux affaires familiales : un enfant qui s’éloigne, devient froid ou hostile, « étranger » en quelque sorte à un parent qu’il aimait autrefois, mais qu’il rejette à présent. Le rejet peut être modéré (ennui affiché lors des visites, semi-mutisme, non-réponse aux appels entre deux visites… ) ou plus frontal, voire plus guerrier, avec des manifestations de franche hostilité, voire un refus des visites.

La détection précoce de cette problématique, sur laquelle le Docteur BENSUSSAN a publié de nombreux travaux, est la condition sine qua non à la mise en place de solutions et de thérapies adaptées.
03

Délinquance sexuelle

Tous les psychiatres ne connaissent pas nécessairement les avatars de la sexualité humaine, que l’on retrouve dans bien des crimes et délits sexuels. Titulaire d’un DU de Sexologie et Santé publique, le Docteur BENSUSSAN a coordonné, durant une dizaine d’années, l’enseignement de Sexologie médico-légale du DU de 3ème cycle de l’Université de Médecine Lariboisière Saint-Louis, dont il a été le principal enseignant. Il est à présent, depuis 2017, chargé de cours à la Faculté de Médecine Paris V pour les 3 années de Diplôme Inter-Universitaire de Sexologie, intitulé « Étude de la Sexualité Humaine).

Sa compétence particulière lui vaut de nombreuses désignations, soit par des juridictions pénales (crimes sexuels), soit en matière civile (allégations d’abus sexuels lors de séparations parentales conflictuelles).
04

Infanticides et déni de grossesse

Paul BENSUSSAN a été l’un des experts psychiatres à être désigné dans l’affaire de Véronique COURJAULT, dite des « bébés congelés ». Ce terrible drame a eu le mérite de faire connaître au public la problématique jusque-là ignorée du déni de grossesse, dans laquelle Paul BENSUSSAN a introduit la nuance et la complexité nécessaires : notamment afin de faire la différence, dans les cas d’infanticide néo-natal, entre le déni de grossesse (qui désigne la situation d’une femme n’ayant pas conscience de sa grossesse) et la dénégation de grossesse (situation d’une femme refusant sa grossesse et la dissimulant à son entourage). Dans cette deuxième configuration, pourtant théoriquement moins grave, l’infanticide est l’issue la plus fréquente, apparaissant à la femme comme la seule issue.

D’autres situations sont rencontrés en pratique, telles l’homicide-suicide (auparavant appelé « suicide altruiste ») dans laquelle une mère, souffrant d’un trouble mental, peut donner la mort à son enfant avant de se donner elle-même la mort.

Publications et ouvrages

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