
Résumé : L’article propose une lecture critique de ce qui semble aujourd’hui une évidence : seule une relation sexuelle consentie est tolérable, toute forme de sexualité imposée, y compris au sein d’un couple constitué, étant désormais considérée comme un viol. Le mariage ou la vie maritale constitue même une circonstance aggravante : depuis la loi du 4 avril 2006, le viol d’une épouse peut être plus sévèrement puni que celui d’une inconnue.
L’auteur expose cependant la difficulté, pour le juge comme pour l’expert psychiatre, d’évaluer le consentement ou le refus de la plaignante lorsque la mésentente s’est installée et, plus encore, la perception qu’a pu en avoir (ou pas) celui qui est mis en cause.
Pour lire l’article, cliquez ici